Alexandre, 20 ans, est en troisième année de Staps à l'université de Grenoble:
"Quand je suis rentré en Staps à Grenoble, j'étais au courant de cette méthode-là. Au début, certains amis m'ont dit qu'il y avait une dématérialisation, qu'il n'y avait plus de rapport avec le prof. Moi je n'avais pas d'appréhension parce que je connaissais des étudiants en médecine qui utilisaient déjà cette méthode.
L'avantage, c'est qu'on peut s'organiser comme on veut, du coup on peut regarder les cours le matin ou le soir si on préfère. Il n'y a pas vraiment de journée-type. Ça permet de nous organiser dans nos cours, dans nos activités sportives ou nos loisirs.
Concrètement, c'est une plateforme en ligne avec des chapitres qui ont chacun une vidéo, avec des documents supplémentaires. Il y a aussi des tests en ligne et les annales des années précédentes.
Moi je suis parti dans ce système donc je n'ai pas du tout de mal avec ça. De toute façon je pense que l'étudiant qui ne veut pas se lever pour voir ses cours numériques ne se lèvera pas non plus pour aller en cours magistral.
"On n'est pas lâchés dans la nature"
On nous demande d'être autonome et assez mature pour prendre en compte le fait qu'il y a des cours à bosser. En plus, on a le temps de les bosser, c'est en moyenne deux semaines pour un chapitre. Ensuite on a une petite 'régulation' –cours, ndlr- en grand groupe de 200 personnes, puis deux 'régulations' en petits groupes de 20-30.